Ponceuse électrique Pro
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đžContaminĂ©e en salon de beautĂ© : son cauchemar commence avec une lime partagĂ©e"đž
e m'appelle Vanessa. Jâai 26 ans et je vis Ă Abidjan. Comme beaucoup de filles ici, jâadore prendre soin de moi. Les ongles, câest mon petit plaisir : aller au salon, choisir ma couleur, me faire limer avec soin⊠CâĂ©tait mon petit rituel du samedi.
Mais il y a quelques mois, ma vie a basculé.
Un jour, aprĂšs une sĂ©ance de manucure, jâai commencĂ© Ă ressentir une douleur Ă©trange au niveau de mon ongle du pouce. Au dĂ©but, je nây ai pas trop prĂȘtĂ© attention. Je me suis dit que câĂ©tait une coupure, ou peut-ĂȘtre un petit choc.
Mais la douleur a empirĂ©. Lâongle est devenu rouge, gonflé⊠Puis, la fiĂšvre est arrivĂ©e.
AprĂšs plusieurs examens, le verdict est tombĂ© : jâavais contractĂ© une infection grave à cause dâun matĂ©riel non stĂ©rilisĂ©. Lâinfection sâest propagĂ©e. Jâai dĂ» ĂȘtre hospitalisĂ©e pendant plusieurs jours. Antibiotiques, perfusions, pansements⊠tout ça pour une simple sĂ©ance de manucure. Une expĂ©rience qui devait me faire du bien a failli me coĂ»ter lâusage dâun doigt.
JâĂ©tais choquĂ©e. Et surtout, jâĂ©tais en colĂšre. Comment est-ce quâon peut encore partager des limes Ă ongles, des outils intimes, sans les dĂ©sinfecter correctement ? Combien dâautres filles comme moi risquent leur santĂ© sans le savoir ?
Câest lĂ que jâai pris une dĂ©cision simple, mais radicale : plus jamais ça.
Depuis ce jour, jâai ma propre lime Ă ongle Ă©lectrique. Elle est Ă moi seule, je la transporte partout, et je sais quâelle est propre. Je nâai plus peur. Mieux encore : jâai commencĂ© Ă en parler autour de moi. Mes copines, mes collĂšgues⊠elles Ă©taient toutes choquĂ©es de mon histoire. Et devinez quoi ? Aujourdâhui, on est de plus en plus nombreuses Ă avoir notre propre lime personnelle.
Ce nâest pas quâune question dâesthĂ©tique. Câest une question de santĂ©, de sĂ©curitĂ©, de dignitĂ©.
Et si mon histoire peut ouvrir les yeux Ă dâautres femmes Ă Abidjan et ailleurs, alors elle nâaura pas Ă©tĂ© vaine.
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